Le Grand Dénouement

Famille

Nous arrivons maintenant à la fin de notre série sur Job.

Après deux chapitres d’Élihu sur la grandeur et la Majesté de Dieu (36 et 37), Dieu intervient au chapitre 38 et ceci bien qu’assurant continuité dans une certaine mesure avec Élihu, le discours de Dieu apporte un tournant particulier au livre et un dénouement longtemps attendu par le lecteur et surtout par Job lui-même.

Dieu invite Job à sortir de « lui-même » et admirer Dieu, Sa Souveraineté dans la création animée et inanimée. Dieu ne doit rien à Job, pas même une explication; par contre Job Lui doit Adoration, Admiration, le but pour lequel Il a tout créé. Job avait mis au centre son problème, ses questions, son dilemme et sa souffrance. Mais Dieu se remet Lui-même au centre. Job doit apprendre une leçon importante: Dieu existe pour Lui-même, Il fait tout pour Sa propre Gloire, même les paradoxes de la création existent pour l’exalter.

Qui est l’homme pour contester la Justice et la Grandeur de Dieu? Il n’est d’ailleurs rien face aux grands mystères de la création de Dieu.

Ceux qui comprennent l’anglais apprécieront sans doute cette vidéo de Francis Chan sur l’étendue inimaginable de l’Univers et la petitesse de notre petite planète. https://youtu.be/LpChZxPfa-c

Lorsque Dieu confronte Job et après que ce dernier soit arrivé à la repentance, Job est loué pour sa justice. Dieu ne peut louer que ceux qu’Il justifie Lui-même et ne justifie pas sans amener à la repentance.

Après cela Job est restauré. La vie, la longévité, la famille, la richesse, tout lui est restauré. J’aime les histoires qui finissent bien. D’ailleurs chaque histoire du juste finit bien. Satan est un menteur. Oui, l’homme peut rester juste même quand il a tout perdu. Dieu vient de lui prouver cela. Ceux qui contestent la justice de Job, font de Dieu le perdant et on oublie le « pari » qui avait engendré cette histoire.

 » Des commentateurs ont émis d’objections à l’endroit de cette restauration, puisque au travers les âges beaucoup de saints ont souffert sans qu’ils soient restaurés. Mais Dieu avait permis à Satan (l’Adversaire) de frapper Job pour prouver que Son serviteur restera vrai. Le lecteur sait que Satan a été démontré comme menteur. Job n’a jamais maudit Dieu, et Dieu a été  glorifié, et c’était un grand plaisir de Dieu de récompenser Son serviteur. La fermeté de Job a été reconnu par Jacques (5:11) et le cri de Job disant  »  devant Lui je défendrais mes voies » (13:15) peut être comparé à celui de Jacob qui disait  » Je ne te laisserai pas partir sans que tu me bénisses » (Gen 32:26). » Reformation Study Bible , p.734.

Ici celui qui sort gagnant ce n’est pas Job, c’est Dieu, Sa fidélité, Sa capacité à garder les Siens au milieu de la fournaise, Sa grâce à restaurer le cœur même quand les épreuves commencent à faiblir leur vision de Dieu…en cela Dieu a triomphé. Il a triomphé dans Sa patience jusqu’Il ramène le saint à se repentir afin d’être revêtu de Sa justice. Dieu est sorti gagnant de cette histoire. Il en sortira gagnant avec nous.

Beaucoup s’attendent que leur histoire d’épreuves finissent toujours et ici bas comme celle de Job. Mais cette histoire, loin de servir comme étant un principe absolu, elle est un prototype de la restauration finale quand Dieu glorifiera ses saints après une vie d’épreuves sur cette terre. Dieu récompense toujours  Ses justes parfois dans cette vie et surtout et plus certainement dans celle à venir. Nous pouvons dire avec Paul  » 2 Timothée, 4:18 – Le Seigneur me délivrera de toute oeuvre mauvaise, et il me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste. A lui soit la gloire aux siècles des siècles! Amen! »